pour passer le temps…

Tautologie 2

Tremblez, pauvres fous.

||: cette phrase est récursive, ce dont je conclus que :||

[Une fois n’est pas coutume, cet article sera très privé]

 

Bilan du week-end :

· pizza classica mi-calzonne au four traditionnel à nous
· le retour de Rapunzel
· le tapis au gateau espagnol et le canapé nonnodorant
· moelleux au chocolat élastique (oo much tofu soyeux) sous sa couverture de crème de coco caramélisée
· houmous aïeux sans tahini sur sa tranche de pain de courge à la sauce ratatouille
· les pois chiches aux poissons, sous le Ponton à pique-nique
· la route aux rondins, suivie de la colline à l’herbe fraîche
· balançoire double et cloches sonnées
· le siège du fort, les cordages de pirates et l’anis trinqué dans le hamac de la paix
· d’adorables chatons beurrés
· la PELUCHE, enfin, en chemin
· tarte skypée à la pomme poignardée
· I’m too sexy for my bateau du sexisme (cf. la crème de coco susmentionnée), et les banana splits c’est pas pour des prunes so let it smurf

On devrait pouvoir faire quelque chose des asperges.
Dernière chose : je peux roquer et détecter les mats. C’est les vacances.

(Et encore, je n’ai pas mentionné les choses de la solitude ou de la parole : mon abonnement à ADN, l’épisode de Star Trek appelé « la parfaite compagne », la fin de la Fille de Papier ou les fanfics SdA, l’évolution de Jésus dans la Bible par 43alley, le dernier épisode de One Punch Man, etc etc……)
Aujourd’hui, j’éprouve beaucoup de Love pour la Vie, qui est, globalement, quelque chose de cool.

Jean-Luc Pinard

La vigilance est un tribut que nous devons à notre liberté.

Jean-Luc Picard, Star Trek : La Nouvelle Génération (ST TNG),
Saison 4, Épisode 21 « La Chasse aux Sorcières »

Pour ouvrir et pour clore cette année, la France a connu deux événements marquants, qui ont soulevé des tempêtes d’émotion médiatique et d’inquiétude politique.
À chaque fois, une évidence s’est imposée : la Liberté était menacée. La Liberté d’Expression en janvier ; et la liberté d’être soi, d’être civil, de sortir dans un bar ou de descendre dans une rue de son propre pays.

Quand la liberté est menacée, le citoyen a un devoir. Il doit se mobiliser, il doit se battre pour Marianne blessée : donner son or, verser son sang.
L’Occident endormi, il est grand temps, doit veiller sur ces valeurs universelles que l’Ennemi renie ; ou tout périra.

Les terroristes doivent être connus, surveillés, démantelés avant d’agir contre nous.

Picard Facepalm

Bien entendu, vous aurez remarqué que la citation qui ouvre cet article est issue d’un épisode qui s’appelle « La Chasse aux Sorcières » et qui fait référence, au début des années 90, à l’ouverture d’une ère de relative paix, aux années noires du maccarthysme.
Star Trek TNG est une série relativement plan-plan, avec des scénarios tous plus ou moins sympathiques ou superficiellement originaux à partir de la troisième saison ; mais quelques épisodes ressortent du lot, comme des pépites d’argent dans une poignée de paillettes. De tels épisodes, je les conseillerais malgré le rythme plan-plan et la simplicité générale des scénarios de ST TNG. Celui-ci en est, et pourtant, on ne s’y attendait pas.

Dans cet épisode, le Capitaine de l’USS Enterprise Jean-Luc Picard reçoit à son bord une Amirale retraitée, supérieure directe, qui a pour mission de mener une enquête sur une affaire d’espionnage et de sabotage à bord. L’affaire est plutôt simple, trop pour un sabotage : il faut rapidement chercher des complices au sein de l’équipage. Très vite et en gros traits, les motifs disparaissent tandis l’affaire s’emballe, échappant à tout contrôle.

Là où le personnage de Picard, homme très froid, professionnel, dont l’attitude composée indique une parfaite maîtrise de lui-même en toutes circonstances (ou presque), se met à briller de mille feux et devient chaleureusement, puissamment humain, ce n’est pas quand il se montre fragile. C’est quand il Parle.
Certes, cela peut paraître rigolo d’entendre la voix d’Alain Choquet (le doubleur de Patrick Stewart) affirmer péremptoirement dans le pilote : « L’Humanité a Évolué. » après le splendide bullshit sur la Mutation qu’elle nous servait en ouverture du film X-Men. L’attachement vaguement patriotique de Picard à la FRANCE, pays de ses origines dont il chérit la glorieuse mythique, est un sujet d’amusement également.

En dépit de cela, quand Jean-Luc Picard Parle, quand il célèbre la philosophie, le respect de l’Autre, de la Liberté ou de la Vie, on ne peut que l’aimer.
Et de tous ses discours, la péroraison de cet épisode est celui qui vibre avec la plus puissante harmonie, sur une durée qui s’étale durant tout son commencement de Procès. Sous ses arguments clairs et absolus, la folie de l’Amirale, ou le silence non moins éloquent du représentant de Starfleet Command ne sont que des contre-points, des accompagnements.

Le véritable Ennemi est intérieur.
C’est celui qui prétend sauvegarder des Principes en les bafouant.

Bon, il va peut-être un peu loin avec ce poème qui dit que dès que le premier maillon est forgé, la chaîne de la servitude commence à s’enrouler. En tous cas, je l’espère ; parce que sinon, on est pas dans la merde.

Pour finir, je vous laisse sur une autre citation d’un autre Parleur :

« La sûreté [c’est] la protection de l’individu face à la puissance de l’État »

Bon, au lieu de polluer les commentaires des blogs des potes, je vais faire un minirticle.

Le titre de ce minirticle est juste la première citation que j’ai générée sur ce site de la sagesse yogi infinie. Comme elle est très drôle et en rapport avec les délires de mes patates, elle démontre que contrairement à ce que prétendaient les clowns qui s’en gaussaient (et grâce auxquels j’ai découvert cette étape ultime de la Vérité), la réalité découle du seul esprit collectif (parce que si c’était moi tout seul, ça serait un peu égocentriste quoi 😦 ).

Au sujet desdits clowns, la vidéo fait une heure trente, mébon, c’est de la radio, et ça fait le taf pendant que les pommes sautées chauffent au four (lequel est un corps noir). Au pire, mangez des pastilles de Mendax, c’est toujours fun.

L’épisode 11 de Cowboy Bepop était bien plaisant à regarder. Pas spécialement ultra-drôle tout du long, mais il avait une atmosphère, une mise en scène soigneusement soignées. Et surtout, il se termine sur cette scène. Mention spéciale aux expériences en tuperoir.

Contrairement aux homards, les articles de blogs n’ont pas la capacité de recréer un florissant écosystème lorsqu’ils sont isolés dans un environnement désert à coloniser. C’est pas grave. Je reviens faire un tour. Parce qu’aujourd’hui, j’ai eu une idée.

Le Club de Tautologie est fier de vous présenter la première présentation du Club de Tautologie:

Première présentation du Club de Tautologie

Première présentation du Club de Tautologie

Merci. Et merci diylol pour cette image mal branlée.

 

Erratum : il va sans dire que la phrase quickmeme n’est pas une tautologie pure. Cherchons chercheurs H/F/… pour établir une expression langagière de la tautologie canonique, et dériver une classification.